Méditer ou parler la langue des Cieux - Elisa Commarmond
Méditer ou parler la langue des Cieux – Elisa Commarmond

Montage à partir d’images libres de droit « Breathing méditation » par Médiaphotos et « Pink Carnation Flower » de Pezibear. Avec mes remerciements.

Depuis aussi longtemps que je me souvienne, je me suis toujours posé des questions existentielles. Afin d’approfondir mes questionnements sur le sens de notre vie sur Terre, je me suis très tôt intéressée à des lectures sur la spiritualité, puis j’ai commencé à pratiquer la méditation créatrice.

Aujourd’hui, beaucoup de personnes disent pratiquer une forme de méditation. Certaines personnes méditent pour se détendre, pour leur bien-être ou parce que la méditation qu’ils pratiquent fait partie d’une philosophie ou pratique spirituelle qui leur convient à tel moment de leur vie.

Lorsque j’ai expérimenté la méditation créatrice pour la première fois, cela a été un coup de cœur et j’ai su que c’était une rencontre pour la vie, car elle correspondait à une aspiration profonde qui m’anime encore aujourd’hui. Mais avant de rencontrer la méditation qui me correspondait, j’ai expérimenté d’autres méthodes méditatives. Ces différentes expériences m’ont montré que plus je déterminais avec précision quelle était ma véritable quête et plus je me rapprochais de mon but profond.

Avant de raconter les différentes étapes qui m’ont mené à mon but, il me parait essentiel de vous exprimer d’abord l’essence de cette quête. Cela vous permettra de mieux suivre le fil conducteur au-delà de ces expériences.

Quelle est ma véritable quête ?

Juste me détendre pour mon bien-être ?! Ah ça non alors ! Pour moi, méditer n’a rien à voir avec cela et ce n’est pas du tout ma motivation. En réalité, ma quête est spirituelle. C’est lorsque mon aspiration spirituelle était bien claire en moi que j’ai pu enfin attirer la méthode qui répondait à cette aspiration. J’ai pris conscience que l’important n’était pas de trouver une technique méditative en elle-même, car cela peut rester très extérieur… mais de saisir sa motivation profonde, le pourquoi existentiel qui enflamme son cœur et son être tout entier.

Mais qu’est-ce que j’entends par aspiration spirituelle ou quête spirituelle ?

Pour ma part, quête spirituelle, rime avec quête du sens de notre existence sur Terre. Mais au-delà de mes questionnements existentiels, c’est en fait une quête du Divin. Il n’y a aucune religion dans ces propos : juste une essence au fond de mon être qui est là depuis mon tout jeune âge. Cette nature au-delà du masque de ma personnalité, c’est mon vrai moi profond. C’est qui je suis vraiment et ce « qui-suis-je véritable » est incarné sur terre pour répondre à certaines questions éternelles. N’est-ce pas ce qu’il y a de plus important dans une existence ? Pour moi, c’est l’essentiel. Rien d’autre n’a autant de valeur que l’esprit et toutes les valeurs qui lui sont reliées. Ces valeurs spirituelles sont source d’une joie intérieure profonde et qui ne dépend d’aucun contexte extérieur. Autrement dit : le bonheur vient de l’intérieur !

Plus concrètement, cette quête spirituelle a débuté par de nombreux questionnements existentiels. Ceux-ci étaient orientés autour de la conscience, du cosmos et la présence du monde invisible : Existe-t-il un Dieu invisible qui entend nos pensées ? Existe-t-il un monde invisible au-delà des apparences ? Et s’il existe, est-il possible d’entrer en relation avec lui ? De « parler » avec lui ?

C’est avec ces questions que ma quête a débuté. Explorons maintenant quelles méthodes et expériences j’ai vécues afin de trouver les réponses à ces questions !

À l’écoute des signes et coïncidences

C’est à l’adolescence (période mystique pour beaucoup d’entre nous !) que j’ai commencé mes premières expérimentations. Par exemple, pour savoir si une force supérieure invisible entendait mes pensées, je faisais des vœux. Je demandais de toutes mes forces à Dieu, ou à cette force supérieure (peu importe le nom), que certaines choses se réalisent. Ce n’était pas des questions en l’air pour satisfaire mes petits désirs d’adolescente, mais je cherchais le moyen de percevoir des réponses du monde invisible. Au fond de mon cœur, je pressentais une présence supérieure et il m’arrivait parfois de ressentir des réponses à mes questionnements, sous forme de ressentis particuliers, de joie intérieure ou de certitudes porteuses d’espérance. Je cherchais donc le moyen de vérifier cette intuition, comme pour dire à cette force supérieure : « OK, Seigneur ou Ange gardien, si tu existes alors manifeste-toi, car là je suis attentive à tes signes, je t’écoute ! ».

Et à force d’observer, d’être attentive, je constatais avec émerveillement de plus en plus de coïncidences. Je m’efforçais à la fois de garder les pieds sur terre pour ne pas enjoliver ou interpréter des signes en ma faveur ! Ce jeu d’appel/réponse était comme un jeu de cache-cache qui me procurait beaucoup de joie. Et je savais qu’il y avait une force amie, quelque chose, une conscience qui me captait et s’amusait à m’envoyer des messages. Je ne vais pas raconter en détail ces coïncidences, car ce serait trop long et ce sont des choses qui vous sont sans doute aussi déjà arrivées. Vous savez les moments où l’on se dit : « non, mais c’est incroyable, quelle coïncidence, c’est fou ! ». Comme tout le monde, au début je me disais que c’était du simple hasard ! Mais à force d’en observer de plus en plus, j’ai dû me rendre à l’évidence : le mot coïncidence n’était plus du tout approprié. J’étais de plus en plus convaincue qu’il n’y avait aucun hasard là-dedans et cela m’a paru être du bon sens que de persévérer dans cette recherche.

Comment communiquer avec le monde invisible ?

Quelques années plus tard au début de la vingtaine je me suis demandé comment aller plus loin pour communiquer avec le monde invisible. Une amie m’a alors parlé d’une magnétiseuse qui avait des visions ! Enthousiaste à l’idée de rencontrer LA personne qui détenait le décodeur pour converser avec l’invisible, j’ai tout de suite pris rendez-vous avec elle. J’ai été accueillie par une belle dame d’une quarantaine d’années, très joyeuse. Elle était très douée, car en une séance elle avait fait partir une douleur. Elle avait de temps en temps des visions ou des mots qui lui venaient et elle me demandait si cela me parlait. Il y avait un échange qui me permettait d’être aussi consciente de ce que je portais en moi. Dans les faits, elle m’avait dit peu de choses et était restée très simple. J’ai apprécié sa méthode, car elle était très respectueuse de ma liberté. Elle m’avait plutôt encouragée à être à l’écoute de mes propres dons intérieurs et à me faire confiance.

Cette rencontre avait été importante, car j’ai compris que personne ne pouvait prétendre être un intermédiaire entre moi et le monde invisible et que ceux qui prétendaient le faire n’étaient pas dans le juste. C’était à moi à trouver mes réponses.

Première expérience méditative avec la méditation orientale

Quelque temps après, je fis la rencontre avec une étudiante de mon université. Son attitude m’avait interpelée, car elle était toute rayonnante, paisible, comme si elle marchait sur un nuage. Intriguée par la force tranquille qu’elle dégageait je suis allée lui parler et elle me raconta qu’elle venait de passer une dizaine de jours à pratiquer la méditation Vipassana (méthode orientale créée par le Bouddha). Il y a de nombreux centres dans le monde qui proposent des retraites de dix jours de méditation intensive. Quand j’ai entendu le mot « méditation », cela a fait tilt en moi et je me suis tout de suite dit que je voulais faire ça ! Quelques semaines plus tard, c’était parti pour l’aventure ! Dix jours sans parler du tout et à ne rien faire d’autre que se concentrer sur un point en dessous de son nez ou à observer ses sensations physiques de manière neutre. J’avais bien senti des bienfaits positifs à cette pratique, notamment celle d’arriver à me concentrer plus facilement. Cela m’a beaucoup apporté dans l’apprentissage de l’ostéopathie où il faut être très attentif à ses ressentis manuels et les mouvements subtils et fluidiques qui se déroulent « sous les mains ». J’ai recommencé l’expérience de retraite Vipassana une deuxième fois. J’ai alors senti que quelque chose n’allait pas avec cette pratique intérieure. Je percevais un décalage entre cette pratique qui datait de l’époque de Bouddha et ma vie d’étudiante vivant en Occident au 21ème siècle. Le problème c’est que je n’arrivais pas à pratiquer cette méditation au quotidien. Je pratiquais quelques jours en rentrant de la retraite, puis au bout d’un moment je trouvais cela ennuyeux de passer une heure à se concentrer sur le bout de son nez. Le bout de mon nez était non seulement ennuyeux, mais surtout il n’apportait pas de réponses à mes questions existentielles !

Pratique de la sophrologie

Suite à cette prise de conscience, je me suis tournée vers la sophrologie (méthode créée à dans les années 60 par Alfonso Caycedo). J’ai apprécié cette méthode d’éveil de conscience, car les techniques proposées étaient très variées, ludiques et adaptées pour une pratique quotidienne. Les techniques de visualisation m’ont aidée par exemple à préparer mon examen de fin d’études. Les exercices de relaxations dynamiques étaient très efficaces pour réussir à me détendre, me concentrer sur ma respiration et faire circuler l’énergie corporelle. Mes techniques préférées étaient celles autour des valeurs existentielles ! Cette méthode consistait simplement à penser à une valeur qui nous est chère, comme la liberté, le courage, la confiance, etc., et se concentrer sur cette valeur pour la vivre en soi.

Toutes ces méthodes m’ont beaucoup apporté pour harmoniser mon énergie et le lien corps/conscience. Mais au bout d’un moment, j’ai aussi senti que quelque chose me manquait. C’était toujours ma quête d’origine et tous mes questionnements profonds qui étaient là au fond de moi. Cette quête était comme un feu qui brulait au fond de mon cœur et me poussait à avancer et chercher des réponses. À ce moment-là, je n’avais trouvé aucune méthode, aucune théorie religieuse ni scientifique qui satisfaisait cette soif de connaitre la vérité sur la réalité invisible de notre univers.

Rencontre magique avec la Vie Spirituelle

Puis j’ai poursuivi ma quête en commençant à lire des livres de spiritualité et d’ésotérisme. Un jour, une libraire m’a conseillé la lecture du nouveau livre de Pierre Lassalle « La Vie Spirituelle : lumière sur le Sentier spirituel occidental ». Et là, j’avais enfin trouvé des réponses qui satisfaisaient ma quête. J’étais émerveillée par les connaissances que contient ce livre : la réalité du monde spirituel, sa constitution, les différents niveaux de conscience que l’on peut atteindre, les mystères de l’incarnation humaine, le rôle de l’ange gardien dans une destinée et comment il est possible de le rencontrer en pratiquant la méditation créatrice pour finalement réussir à créer avec lui.

Mais au-delà de mon émerveillement pour ces connaissances, ce qui a été le plus fort c’est ce que j’ai vécu intérieurement à la suite de la lecture du livre. J’ai vécu un réveil de conscience très fort. C’était comme si la sagesse que contenait ce livre faisait écho à mon moi profond et réveillait ses forces dans mon cœur. J’avais l’impression que mon être véritable, mon Âme s’était soudain réveillée d’un long sommeil ! Plus concrètement, cela s’est manifesté par le ressenti d’une grande vague d’amour/chaleur qui venait d’en haut. Je ressentais son amour dans mon cœur qui rayonnait comme un soleil. Cette lecture a été magique car elle a permis l’éclosion de forces créatrices venues d’ailleurs… Rien de tel que la Vie Spirituelle pour réveiller son Âme et la faire éclore comme une fleur ! Ce livre a été comme la terre, l’eau et le soleil pour lui permettre de s’ouvrir.

La méditation créatrice ou occidentale

Naturellement, j’ai commencé à pratiquer la méditation créatrice. Cette méthode (créé dans les années 90’ par Pierre Lassalle) répondait enfin à ce que je cherchais. Selon Pierre Lassalle, c’est la transformation de notre pensée matérialiste en pensée spirituelle et symbolique qui nous permet d’accéder (avec une conscience forte) au monde spirituel et de communiquer avec notre ange gardien à partir de nos images symboliques. Enfin, j’avais trouvé quelqu’un qui avait créé un décodeur ! C’était génial !

Pour en savoir plus, je vous conseille l’écoute de la conférence de Céline Lassalle et Lucie Delalain « Être humain & Ange gardien » où elles expliquent avec clarté et humour comment développer ce lien à l’Ange gardien.

L’idée que pour entrer en relation avec le monde spirituel, il fallait non pas faire le vide en soi et ne pas penser, mais au contraire : penser par soi-même, chercher la vérité, développer une pensée forte, dynamique, individualisée, etc. m’a paru être une démarche saine, moderne et bien adaptée à notre époque. Appliquer cette méthode méditative me permet en effet de développer et d’approfondir mes questionnements de manière dynamique et créatrice. Lorsque je me questionne en méditation, je ne le fais pas de manière intellectuelle – telle que nous avons l’habitude de le faire de manière ordinaire – mais de manière plus spirituelle. Lorsque je suis bien concentrée dans mon espace intérieur et que je me mets à penser, j’ai l’impression que les réponses émergent en moi comme une fontaine jaillissante. Les pensées et les solutions coulent de source. Elles sont plus lumineuses, sages, emplies d’humour et d’amour. L’effort méditatif me permet de me hisser dans le plus haut de mon être. Ces instants sont sacrés, car je me sens communier avec l’éternité. Et c’est dans cet espace d’éternité que parler la langue des Cieux m’est possible !

Elisa Commarmond

La Vie Spirituelle
Livrets CD
Conférence Humain et Ange

Commentaire (1)


Raphaëlle

Merci Élisa, c’est touchant de voir ta recherche pendant tant d’années pour comprendre les mystères en toi! et sentir l’émerveillement par tes mots de ton cœur qui a fait wouahou quand tu as trouvé ta voie. Merci !

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